Le voici donc, toujours aussi odieux et arogant. Anibus est appuyé sur son bureau.
Au sol, une jeune succube vient de subir ses terribles assauts, les gardes l'emmènent sans se soucier de son état.
Dans quelques instants ce sera le tour de Fémitep.
L'effort est intense, elle va maintenant savoir si elle parviendra à repousser ses limites.
Supporter les brimades, la violence et le contact de cet ange, sans se rebeller, du moins sans faire la démonstration de tous ses talents.
Ça y est, il s'approche et tente de l'enlacer, elle le gifle un peu trop fort, il relève la tête, le regard fou.
La provocation est lancée, il va contre attaquer et commence à lui décoller une sacrée dérouillée.
Ne pas répliquer... Afficher des difficultés pour se relever.
Les coups de botte se multiplient dans le ventre, elle crache du sang, puis dans les cotes, plusieurs craquement, elles doivent être brisées.
Elle roule sur le bas côté. La douleur est immense, résister est difficile, pas au niveau de la survie mais résister à la tentation de le terrasser.
Après les coups, il se rapproche et se colle près d'elle, dégageant les lambeaux de son uniforme qui lui barre la route.
Les larmes s'écoulent, il parvient à ses fins, malgré ses fausses tentatives de résistances.
Tenir le coup, ce sera bientôt fini...
Son odeur sur elle est une injure, ses lèvres une brulure, ses mains une honte.
De nouveau après toutes ces années, il la possède autant qu'il le souhaite.
L'esprit de la prêtresse quitte son corps, son regard se perd sur le mur, où elle voit les portraits des neufs anges qu'elle a déjà assassiné.
Rester concentrée sur ses affiches...
Il achève bientôt cette étreinte, elle le sent accèlerer le rythme.
Toujours le regard plongé sur les portraits, elle crispe les doigts dans les lambeaux de son uniforme pour ne pas pousser un hurlement de rage, de douleur, et de colère.
Ce qu'elle a vu dans les runes devient plus clair, cela val mal se terminer. Elle doit en informer quelqu'un, mais qui?
Valygard, l'ignore royalement quoi qu'elle puisse lui dire. Pendémonium, elle ne sait pas trop où elle peut bien se trouver...
La personne la plus improbable lui vient en tête.
La filleule du légât.
Elle lui envoye une vision, un flash rapide de ce qu'il lui arrive à ce moment.
L'ange se retire et la soulève violement en empoignant les quelques mêche naissantes de sa chevelure sectionnée. Il la projette contre le mur et relance à nouveau des coups contre elle.
Pour la prêtresse, c'est trop, elle ne peut plus subir sans réagir, elle relève la tête, sort de son mutisme et de son état végétatif.
Le regard de la succube revient à 'lesprit de l'ange. IL se souvient d'elle à nouveau.
Un rapide coup d'oeil vers les portraits de ses collègues disparus et il retourne à nouveau vers elle.
Après toutes ces années, tu me reviens... Et pourquoi cela? Mes chers collègues sont morts dans des conditions étranges, pas de suspects, pas de pièces à conviction, rien...
Je ne trouvais pas le point commun entre chaque, mais là je comprends tout.
je suis censé être le dernier de la liste.La prêtresse répond par un sourire carnassier et se met en garde pour attaquer.
L'adversaire déloyal se jette sur elle et recommence à nouveau son corps à corps.
Fémitep s'écroule emportée par le poids de l'ange, il resserre ses mains sur sa gorge.
Épuisée par les conditions de détention, les coups, les scéances de torture, son propre conditionnement mental, les attaques à répétition de l'ange, cette étrainte....
Elle ne parvient pas à écarter les mains qui se resserent sur sa gorge, le souffle se bloque dans sa gorge.
PLus que quelques minutes avant qu'il ne parvienne à la tuer.
Elle se force une dernière fois, pour lancer un ultime flash à la filleule du légat. La vision de Fémitep dans un état lamentable entrain d'être étranglée par un ange.
Le flash est rapide, elle achève l'envoi et retire ses mains de celles de l'ange.
Levant ses bras dans un dernier effort elle les pose sur le crâne de l'ange, lentement, malgré la disparition de sa chevelure,elle sent l'ampathie lui revenir.
SOn pouvoir se diffuse dans l'esprit de l'ange, elle entend ses cris de douleurs, heureusement la pièce est insonorisée, elle le sent faiblir, désserer lentement son étreinte, laissant circuler un léger filet d'air suffisant pour poursuivre l'attaque.
Elle utilise ses dernières forces et perçoit les cellules et chaque zone du cerveau éclater sous son attaque.
L'ange s'écroule sur elle, elle le repousse et le laisse s'écrouler près d'elle.
La voici enfermée dan ce bureau de l'intérieur, l'ange à ses côtés, réduit à l'état de légumes, un filet de bave s'écoualnt de sa bouche, le regard égaré.
Les paupières de la succube se ferment.
Elle laisse échapper quelques paroles et sombre dans les ténèbres.
Pourvu que je sois grosse